La Mairie de Plouguerneau vous invite à rencontrer un artiste de renommée internationale, dans la perspective de l’installation au Korejou de l’ANKOU, une de ses œuvres offerte à la commune.
Samedi 28 septembre à 10h à la Médiathèque.
Jean-Marie Appriou est né à Brest en 1986. Il a grandi dans la commune de Plouguerneau, à Saint-Michel. Il intègre les Beaux-Arts de Rennes après avoir étudier au lycée à Lesneven.
Diplômé et jeune artiste ne disposant pas à cet instant du soutien de galeries, en 2012, il revient s’installer en Bretagne, à Plouguerneau, pour monter sa fonderie avec l’aide des parents et de son oncle.
Il s’empare ainsi des matériaux de la sculpture – fonte, aluminium, bronze, verre, céramique, cire – pour projeter des mondes fantastiques peuplés de figures humaines, animales ou végétales. Ses œuvres souvent imposantes maintiennent néanmoins, par leur échelle savamment construite, un rapport familier avec le spectateur.
Jean-Marie Appriou est un des lauréats de L’opération « Mondes nouveaux », programme de commandes artistiques lancé en 2021, qui ambitionne de promouvoir les arts sur le territoire métropolitain et de contribuer ainsi à ouvrir la création contemporaine à l’ensemble du territoire français.
Pour ce projet, Jean-Marie Appriou se plonge dans un autre ouvrage majeure de la littérature bretonne, La Légende de la mort chez les Bretons Armoricains d’Anatole Le Braz paru en 1893 tout en se laissant porter par les gwerz qui content histoires et mythes ancestraux bretons.
En émerge l’Ankou, figure principale de la légende de la mort que Jean-Marie Appriou
Empreint de sa culture bretonne et de la richesse esthétique de la sculpture médiévale bretonne, de l’ossuaire et du calvaire, Jean-Marie Appriou modèle pour ce projet une œuvre « hommage » : L’Ankou.
Il souhaite que cette sculpture soit installée dans son Finistère natal, sur le littoral, tel un témoin du passé regardant la mer, élément vital de la culture bretonne, pour nous projeter dans l’avenir: il s’agit ainsi de garder l’empreinte bretonne vivace. Par ailleurs, l’artiste fait le choix de dresser l’Ankou sur un socle en forme de radeau, comme pour rendre hommage à ces générations de marins bretons qui ont traversé océans et mers, guidés par le désir de contrées lointaines.