Aménagement du bourg
Crédit photo : Spectrum modifié par Super8
Pourquoi réaménage-t-on le bourg ?
La nouvelle majorité municipale élue en 2014 a commencé à travailler sur la question du réaménagement du bourg dès son installation pour plusieurs raisons :
- Le dernier réaménagement du bourg remontait à 1994 et les revêtements utilisés commençaient déjà à montrer des signes de fatigue.
- La morphologie du bourg avait considérablement évolué depuis 1994 avec d’un côté l’émergence du nouveau quartier de l’Armorica autour de la médiathèque et de l’espace culturel et de l’autre le renforcement du nouveau pôle commercial autour de l’Intermarché (Mr Bricolage, pharmacie, commerces installés dans le rez-de-chaussée de l’ancienne caserne des pompiers) : le fonctionnement du nouvel ensemble était à repenser.
- La croissance continue de la circulation et de la dimension des véhicules rendait de plus en plus problématique la place et la sécurité des piétons dans le bourg.
- La présence de plusieurs locaux vacants et de bâtiments fortement dégradés dans la Grand Rue démontrait un problème d’attractivité.
- La forte minéralité des espaces publics du bourg ne prenait pas en compte les nouvelles exigences environnementales liées au réchauffement du climat et à la perte de la biodiversité.
À ce jour, ces préoccupations, couplées à un engagement de travailler de manière concertée avec les habitants de la commune, ont donné lieu à trois cycles de consultation concernant l’avenir du bourg, chacun avec ses spécificités. Celui de 2016 a été suivi des premiers réaménagements. Celui de 2021-2022 était prédéfini comme étant un approfondissement du diagnostic et préparait celui qui est en cours depuis mai 2023 : une consultation qui vise à finaliser un plan de réaménagement du bourg qui donnera lieux à des travaux importants à partir de 2024.
Vous trouverez dans les sections qui suivent une présentation de chaque cycle et des liens aux documents-clés qu’ils ont produits.
Le travail avec le CAUE de 2016 et les aménagements qui ont suivi
Le besoin de réduire le fort endettement de la commune a été une contrainte constante du mandat municipal 2014-2020. C’est donc très naturellement que la municipalité s’est tournée fin 2015 vers le Conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement (CAUE) que le Conseil départemental venait de créer pour l’aider dans ses réflexions sur le bourg, car ses prestations relèvent d’une mission de service public et sont non-payantes !
La commune a confié au CAUE la mission de produire une analyse de la fonctionnalité du centre-bourg et des aménagements possibles pour favoriser l’attractivité du bourg en termes d’accessibilité, d’économie et d’esthétique en redonnant leur place aux mobilités douces.
Le premier regard extérieur du CAUE a débouché sur trois constats principaux :
- Un manque de lisibilité du bourg
- Des équipements vétustes
- Un manque de mixité dans les logements
Le CAUE a aussi identifié cinq axes de travail possibles :
- Requalifier les espaces publics et les entrées de bourg
- Améliorer les équipements publics
- Identifier les opportunités foncières à prendre en compte
- Repenser l’organisation du centre-bourg
- Équilibrer l’offre commerciale en centre-ville et en périphérie
Le constat a été fait que sans projet global, il était difficile de définir des priorités et la municipalité a aussi affirmé sa volonté d’associer les habitants aux réflexions et aux choix pris en matière de projets urbains. Aussi, le CAUE a proposé d’organiser un atelier participatif ayant pour but de définir les grandes lignes d’un projet de réaménagement. Celui-ci s’est déroulé le 6 juillet 2016 en présence d’une trentaine d’habitants, élus et représentants de commerçants plouguernéens et a été restitué à la population le 12 octobre.
À cette occasion la municipalité a aussi dû annoncer que la cuisine centrale municipale était en danger de fermeture à une relativement brève échéance, car elle n’était plus aux normes et que pour cette raison la construction d’une nouvelle cuisine serait le principal investissement de la deuxième partie du mandat.
Par conséquent, vu les capacités financières de la commune, le projet de réaménagement global du bourg a dû être repoussé. Pour autant, plusieurs réalisations ont vu le jour entre 2017 et 2020 visant à améliorer la qualité de vie en agglomération et répondre aux enjeux identifiés :
La réalisation d’un skatepark place Yves Floc’h afin de donner une utilité publique et une fonction sociale à cet espace important entouré par les trois nouveaux équipements des mandats précédents.
Les tous premiers aménagements favorisant une circulation apaisée et le respect des zones à 20 Km et 30 km/h déjà mises en place :
– la réalisation d’une plateforme d’échanges multimodale comportant un nouveau quai de bus accessible devant la salle jean Tanguy, éliminant ainsi le besoin des cars de passer dans le cœur de la ville et déplaçant également le trafic lié au dépôt des enfants prenant le car scolaire ;
– l’élargissement et la végétalisation du trottoir de la rue Armorique et le rétrécissement de la largeur de la chaussée pour réduire les vitesses ;
– l’aménagement piétonnier de la rue St Exupéry ;
– l’aménagement de la rue Kroas Boulig devant la Maison des jumelages.
L’amélioration de l’entrée du bourg rue d’Armorique accompagné d’un aménagement paysager devant l’Armorica.
2020-2025 : vers la mise en oeuvre d’un réaménagement global du centre-bourg
2020 – 2021 : COVID et le travail sur le bourg
La majorité municipale, reconduite lors des élections de mars 2020, avait annoncé dans son programme sa volonté de poursuivre le travail sur le bourg dans le même esprit et de le prioriser. Elle affichait comme premier engagement de « Réaménager le centre-bourg et ses espaces publics de manière concertée pour y améliorer les déplacements et la convivialité. »
La possibilité de relancer une démarche concertée a cependant due être reportée de 18 mois à cause de la période COVID, qui a rendu impossible l’organisation de réunions importantes en « présentiel ». Ces 18 mois ont été, néanmoins, mis à aussi bon emploi que possible dans les circonstances et ont permis au projet d’avancer de plusieurs manières :
Programme national des Petites Villes de Demain
Établissement public foncier régional (EPF)
CAUE : approfondir le diagnostic collectif et choisir le maître d’oeuvre
Programme national des Petites Villes de Demain
La commune a postulé avec succès pour intégrer, ensemble avec Lannilis et Plabennec, le programme national Petites Villes de Demain, avec signature de la convention en mai 2021. Cette réussite a déjà apporté plusieurs avantages réels : la création d’un poste de cheffe de projet à zéro coût pour la commune , partagé avec les deux autres communes, ce qui a grandement facilité tout le travail technique lié à tout projet urbanistique ; des financements pour les études effectuées par des cabinets extérieurs ; une mise en place accélérée du cadre juridique souhaité par l’État pour des projets de réaménagement d’envergure, une Opération de revitalisation territoriale (ORT) ; et, last but not least, en principe, une certaine priorité dans l’attribution des subventions classiques de l’État pour les travaux d’aménagement, ce qui semble porter ses fruits avec l’attribution de 278 300 € de subventions étatiques pour la première tranche des travaux.
Établissement public foncier régional (EPF)
La commune s’est rapprochée de l’Établissement public foncier régional (EPF), ce qui a permis une évolution très significative dans la conception du projet de réaménagement, jusqu’alors très centré sur l’aménagement de l’espace public. Le nouveau partenariat a permis d’y inclure aussi le début de la résolution des problèmes de locaux vacants et de bâtiments dégradés, par des interventions directes concernant le foncier privé. En effet, dans le cadre de projets qui doivent inclure la production de logements, l’EPF peut acheter de locaux en vente et porter pour la commune le coût de l’acquisition pendant un maximum de sept ans, ce qui laisse la commune le temps de monter un projet de rénovation avec d’autres acteurs publics ou privés. Une convention a été signée avec l’EPF en mai 2021 qui cible cinq immeubles dans le centre bourg. Un premier, l’ancien Crédit maritime, a été acheté par l’EPF fin 2021 et la municipalité est en négociation avec Brest Métropole Habitat pour la mise en place d’une rénovation avec des locaux commerciaux au rez-de-chaussée et trois appartements dans les étages.
CAUE : approfondir le diagnostic collectif et choisir un maître d’oeuvre
Les échanges ont pu se poursuivre avec le CAUE sur la meilleure façon d’avancer sur le projet global. In fine, il a été décidé de procéder en deux temps : d’abord embaucher un cabinet pour approfondir le diagnostic collectif et les propositions d’aménagement et ensuite choisir un maître d’œuvre pour les transformer en un plan détaillé, aider au choix des entreprises et suivre les travaux. L’Atelier Tristan La Prairie Architecture (TLPA) a été choisi en juillet 2021 pour mener la première phase de ce programme. Pour faciliter le travail et avoir un point de vue très pointu sur un aspect-clé du réaménagement, il a aussi été décidé de demander en parallèle une étude sur la circulation et le stationnement dans le centre du bourg de la part d’un cabinet spécialisé, AJBD, qui travaillait déjà sur un schéma directeur vélo pour la commune.
2021-2022 : TLPA, AJBD et le deuxième cycle de concertation
La municipalité a donné deux objectifs opérationnels à L’Atelier TLPA : l’approfondissement avec la population du diagnostic urbain réalisé par le CAUE en 2016 et la définition partagée des enjeux d’aménagement à l’échelle du bourg, en termes de qualité et d’usage des espaces publics (principalement), de mise en valeur du bâti (en deuxième lieu) et d’offres de commerces, de services et de logements (en troisième lieu).
Pour accomplir ces missions l’agence a mis en œuvre une démarche participative pour laquelle elle est bien connue en Bretagne. Les étapes importantes ont été une forte présence lors du Forum des associations début septembre 2021 afin de récolter un maximum d’idées des habitants et dix jours plus tard une balade publique dans le bourg suivie de prises de contact avec des commerçants et des acteurs associatifs. En novembre, TLPA a organisé deux ateliers ouverts sur l’avenir de la maison communale et la circulation et les déplacements dans le bourg.
AJBD (Cabinet d’étude et de conseil) a travaillé en parallèle, de façon plus technique, autour de deux thèmes :
– Imaginer différentes hypothèses d’accès au centre bourg de Plouguerneau à partir de plusieurs plans de circulation,
-Réaliser une enquête stationnement pour connaître les pratiques (occupation, rotation) et optimiser l’offre, réorganiser les pratiques.
Les rendus de ces deux études ont été présentés lors d’une réunion publique en mars 2022.
Par la suite, les deux rapports ont alimenté le cahier de charges utilisé pour définir les objectifs que la maîtrise d’oeuvre devait intégrer dans ses propositions. Après une longue procédure de sélection, c’est le cabinet nantais Super 8 qui a été retenu en octobre 2022.
2022-2025 : la finalisation du projet de réaménagement du bourg et sa mise en oeuvre
La mission de Super 8
Le troisième cycle de concertation et l’adoption de l’avant-projet définitif
Le temps de la mise en oeuvre du plan
Le coût des travaux de réaménagement et leur financement
La mission de Super 8
Alimentée par les deux cycles de concertation en 2016 et en 2021-22, le maitre d’œuvre, Super 8, a reçu une mission complexe de la municipalité pour le centre bourg, résumée en 12 objectifs :
- Requalifier le cœur de bourg esthétiquement et le rendre attractif (« image de Plouguerneau »)
- Aménager un centre-bourg praticable pour tous, confortable et fonctionnel
- Réduire la vitesse des véhicules et rendre effective la zone 30km/h (voire 20 km/h si pertinent ?)
- Valoriser les entrées et les sorties dans l’hyper-centre
- Permettre une mixité des usages (piétons, voitures, cycles, commerces, traversée, stationnements)
- Rendre lisible les stationnements périphériques du centre-bourg, notamment les nombreuses places offertes par le pôle commercial
- Mettre en valeur le patrimoine du bourg et les bâtis anciens du bourg
- Valoriser les pas de portes des commerces
- Repenser la végétation
- Penser des aménagements réversibles pour s’adapter à la sur fréquentation estivale du centre-bourg (ex : place avec stationnements qui se transforme en espace festif)
- Permettre d’accueillir des évènements comme le marché (le jeudi matin selon les configurations : restreinte en hiver, intermédiaire au printemps et à l’automne et maximale en juillet-août)
- Favoriser la convivialité : développer les terrasses, aménager des espaces de rencontre, proposer un mobilier permettant les échanges
Le troisième cycle de concertation et l’adoption de l’avant-projet définitif
Après cinq mois de travail entre décembre 2022 et avril 2023 et de premiers échanges avec les élus, un premier plan détaillé du futur aménagement du bourg a été présenté par Super 8 aux habitants lors d’une réunion publique le lundi 22 mai. Cette réunion a lancé une troisième phase de concertation.
Le lendemain et le surlendemain de la réunion publique du 22 mai, le maître d’œuvre est resté en résidence sur la commune. À cette occasion, des permanences ont eu lieu à la chapelle Saint-Joseph pour permettre aux habitants de découvrir les futurs aménagements du bourg. Ces temps d’échange et de concertation ont permis à Super8 de présenter et d’expliquer en détail le scénario d’aménagement et de prendre connaissance des réactions de la population
À la suite de ces deux jours, le maître d’œuvre a rédigé un rapport résumant les principaux avis récoltés pendant ses permanences, qui a été adressé à la municipalité à la fin du mois de mai. La variété des opinions exprimées souligne la complexité de l’opération engagée.
Dans la continuité de cette permanence, une série d’ateliers sur le végétal a aussi été proposée à la population. Deux ont eu lieu les mardis 20 juin et 4 juillet. Les sujets de la palette végétale et des plantations ont été abordés. Le maître d’œuvre s’appuiera dessus au moment de la phase PRO (détail technique et financier du plan d’aménagement) début 2024 pour faire des propositions concrètes.
Les observations collectées pendant les différents temps d’échanges depuis mai (réunion publique, ateliers, permanence, rencontres avec les commerçants en juin-juillet, …) ont nourri une deuxième version du plan détaillé de réaménagement présenté aux élus et aux commerçants à la fin du mois de juillet. Il rétablissait notamment la circulation en double sens entre la place de l’Église et le Crédit agricole et des places de parking supplémentaires ont été ajoutées sur la place de l’Europe.
Ce nouveau plan a été soumis à une nouvelle séquence de concertation du 31 août au 15 septembre durant laquelle la population pouvait réagir par mail ou en se rendant en mairie. Elle a permis de confirmer les points forts du projet mais la perte de stationnements a été une nouvelle fois mise en avant comme problématique. Pour consulter les questions posées et les réponses données, vous pouvez consulter le document suivant :
Réponses aux contributions dans le cadre de la concertation grand public sur le projet de rénovation des espaces publics du centre-bourg
Un collectif des résidents du bourg a aussi été reçu à la mairie début septembre. Il a exprimé son souhait de voir mieux pris en compte – notamment – l’impact de la mise en sens unique de la Grand’rue sur les rues adjacentes (en particulier les rues Kroaz Boulig et Michel Le Nobletz).
Fin novembre, Super8 a rendu sa nouvelle copie, qui a été présentée successivement aux chambres consulaires, aux commerçants puis à la population lors du Conseil municipal du 13 décembre et via un affichage du plan en mairie avec les réponses à la concertation de septembre.
Ce nouveau plan reste conforme aux objectifs fixés dans le cahier des charges de maîtrise d’oeuvre, eux-mêmes le résultat de la grande concertation de 2021, et tient mieux compte des souhaits exprimés par les commerçants et une partie des habitants, notamment concernant les stationnements.
En résumé
- Alors que le premier projet présenté en mai avait réduit le nombre de places de parking sur l’emprise du projet de 96 à 58, celles-ci sont désormais de 72 (quelques places supplémentaires sont encore à l’étude). Couplé à la mise en place d’une « zone bleue » sur tout le périmètre, qui contribuera à supprimer les véhicules ventouses, et à une meilleure visibilité des parkings alternatifs, comme celui de la médiathèque, la perte de stationnements par rapport à aujourd’hui sera largement compensée ;
- Les places pour les personnes à mobilité réduite ont été positionnées à tous les endroits stratégiques du projet ;
- Grâce au passage à sens unique, à la suppression des trottoirs et à des revêtements adéquats, le site deviendra une véritable zone de rencontre, donnant aux piétons et aux cyclistes la priorité et apaisant la circulation automobile ;
- La réduction des places de parking permet la mise en place d’espaces de rencontre et de convivialité qui contribueront à la réappropriation du site par les habitants ; des jeux pour enfants feront leur apparition ;
- L’aspect minéral diminuera nettement grâce à une végétalisation au sol plus forte qu’aujourd’hui (mais adaptée aux moyens de la commune pour l’entretenir) et à une végétalisation « en pied de façades » – le long des maisons ;
- L’achat de l’ancien presbytère par la commune permet l’agrandissement des espaces publics par l’intégration du foncier qui entoure le bâtiment.
LE TEMPS DE LA MISE EN OEUVRE DU PLAN
Le temps de la mise en œuvre d’un projet public complexe est un temps long. L’Avant Projet Définitif (APD) ayant été adopté en décembre 2023, nous entrons maintenant dans une phase assez longue de préparations administratives des travaux : conception des documents nécessaires pour un appel d’offres public et chiffrage fin du projet, appel d’offres lui-même et évaluation des offres reçues, attribution des différents lots, préparation du chantier.
Les travaux commenceront en septembre 2024, après la haute saison touristique et se termineront avant les fêtes de fin d’année 2025, avec des pauses en décembre 2024 et pendant l’été 2025. Tout sera fait pour limiter l’impact de leur déroulement sur la vie du bourg.
LE COÛT DES TRAVAUX DE RÉAMÉNAGEMENT ET LEUR FINANCEMENT
Le cahier de charges de l’appel d’offres pour la maîtrise d’œuvre a estimé à 2 150 000 € le coût prévisionnel des travaux de réaménagement. Cette estimation continue de fluctuer, plutôt vers le bas, en fonction de plusieurs paramètres : le périmètre exact de l’intervention, les détails du plan, les choix de matériaux et les prix du marché, qui sont très volatiles. Les montants ne se stabiliseront qu’une fois attribués les marchés.
Côté financement, sur la base des montants des marchés attribués aux entreprises (1 398 436,55 € HT), la commune a obtenu une subvention de 225 000 € du Conseil départemental et deux subventions de l’État totalisant 278 300 €, ce qui fait un taux de prise en charge par des partenaires à hauteur de 36% du coût du projet. Ce niveau de soutien pourrait être plus important si la commune obtient une subvention à hauteur de 180 000€ de l’Etat au titre du fonds vert, compte-tenu du caractère ambitieux de la gestion intégrée des eaux prévue dans le projet (instruction en cours à la date du 23 septembre 2024).
LE CENTRE-BOURG : DES ÉVOLUTIONS COMPLÉMENTAIRES
Vers un bourg plus coloré
Conformément à la Convention cadre signée avec l’État régissant l’opération de revitalisation territoriale (ORT), une étude de colorimétrie des façades du centre-bourg a été lancée au mois de juin 2023. Après une phase de diagnostic menée par la coloriste-conseil du cabinet AMEIZING, ses premières propositions de gammes de couleurs possibles en ravalement de façade ont été présentées dans une réunion publique le 20 novembre. Les participants ont pu exprimer leurs préférences.
Projet de coloration des façades : réunion publique de concertation du 20 octobre 2023
Il reste à la collectivité d’arrêter, rue par rue, la palette chromatique retenue et le dispositif juridique et financier nécessaire pour encourager un ravalement cohérent.
Vers la rénovation du foncier bâti dégradé
À la suite d’un accord financier trouvé avec Brest Métropole Habitat dans le cadre d’un protocole d’accord signé au printemps dernier, les travaux de rénovation sur le bâtiment ex-Crédit maritime, que la collectivité avait fait racheter par l’Etablissement Public Foncier de Bretagne en 2021, démarreront en 2024.
AU-DELÀ DU PÉRIMÈTRE DU CENTRE-BOURG UNE PHASE 2 FUTURE D’AMÉNAGEMENT DÉJÀ À L’HORIZON
Grâce de nouveau à son statut de Petite Ville de Demain, la commune a aussi pu obtenir des financements d’études de rénovation urbaine portant sur des secteurs au-delà du périmètre du projet mené avec Super8 sur les espaces publics. Lancées début septembre, sur les secteurs Jean Tanguy – Kroaz Kenan et Colombier, elles ont comme objectif d’analyser le potentiel de réhabilitation des bâtis, le besoin de revalorisation environnementale et architecturale et les connexions au centre-bourg.
Le diagnostic, réalisé en septembre, a posé plusieurs enjeux que l’on retrouve dans le document suivant :
TLPA : étude pré-opérationnelle de rénovation urbaine des secteurs stratégiques du centre-ville
Des propositions d’aménagement suivront pendant le premier semestre 2025
AMÉNAGEMENT DES ESPACES PUBLICS DU BOURG : PARTICIPEZ AUX ATELIERS SUR LE VÉGÉTAL !
20 juin 2023
DES PERMANENCES POUR DÉCOUVRIR LE FUTUR BOURG
22 mai 2023
À QUOI VA RESSEMBLER LE CENTRE-BOURG DE DEMAIN ?
17 mai 2023
RÉNOVATION DU CENTRE-BOURG : QUELLE(S) SUITE(S) ?
10 mai 2022
CENTRE-BOURG : RESTITUTION PUBLIQUE DU DIAGNOSTIC
16 mars 2022
CONCERTATION. QUEL AVENIR POUR NOTRE CENTRE-BOURG ?
